Le Volcan NYIRAGONGO situé au Nord de la ville de Goma à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est entré en éruption depuis le 22 mai 2021. Cette éruption a surpris la population des quartiers périphériques de Goma et a occasionné la mort de plus de 30 personnes dont 10 femmes brûlées par la lave, de milliers d’enfants séparés de leurs familles et plus de la disparition des adultes en errance. Plusieurs quartiers ont été frappés par cet évènement malheureux qui a jeté dans la rue plusieurs milliers de sans-abris contraints de se réfugier à pied et avec tous les risques vers la cité de Sake (27km), Bweremana, Minova (50km) et Rutshuru (72Km) etc. On estime à environ plus 3 629 maisons (soit environ 4.500 ménages) ravagées par la lave, des structures sanitaires, une dizaine d’écoles détruites et beaucoup d’infrastructures publiques y compris l’alimentation en eau pour plus de 500.000 personnes ainsi que des établissements privés dévastés par cette catastrophe.
Des forts mouvements sismiques brusques et répétés se sont enchaînés sur et au-delà de la ville de Goma entrainant des dégâts énormes sur les immeubles, habitations, et affectant toutes les couches vulnérables dont « les enfants, les infimes, les personnes de troisième âge, les femmes enceintes et allaitantes, les malades des affections chroniques », créant des mouvements de panique généralisée sans aucun accompagnement et attendant impatiemment l’assistance humanitaire. Toutes les personnes des quartiers très affectés et leurs environs ont été instruites d’abandonner en toute précipitation leurs abris, leurs biens sans assez de résistance physique et sous la menace respiratoire de cendre toxique libéré par le volcan.
AVAV qui est une association d’assistance aux vulnérables de droit congolais basée à Goma voudrait jouer un rôle compassionnant en accompagnant les efforts d’assistance à ces nécessiteux et contribuer au soulagement de cette population fortement traumatisée.
Dans ce cadre, elle lance un cri d’alarme aux services humanitaires et bienfaiteurs d’agir par leur générosité et esprit de compassion, par des aides en nature ou en monnaie, projets, à l’écoute urgente des cris de secours à cette population sans abris, sans nourriture, sans soins médicaux, sans habits, sans eau, avec des risques évidents des maladies d’origine hydrique (diarrhées, cholera), les enfants séparés de leurs familles et diverses affections psychologiques.
Champ Communautaire pour la promotion de la cohésion sociale
Ce projet a été exécuté à Mweso. En effet, Mweso est un milieu qui a connu tant de difficultés liées à la présence des groupes armés qui ont causé une vulnérabilité préoccupante parmi la population.
En effet, ce projet de champ communautaire a contribué à la lutte contre la malnutrition ainsi qu’à la cohésion sociale des différents groupes tribaux retrouvés dans ce milieu dès le début du processus jusqu’à la récolte : préparation et suivi du germoir, le labour profond, le repiquage des choux, les travaux d’entretien, le sarclobinage, le bitage, la phyto-sanitation dans les germoirs ainsi que l’arrosage et la ronde sanitaire. Ce projet a été exécuté en 2019 pendant la saison B.
Amélioration des conditions de vie de la femme paysanne
150 femmes ont été bénéficiaires du projet la culture des pommes de terre sur l’axe Karuba-Ngungu dans le Territoire de Masisi. Ce projet leur a permis de s’autofinancer pour répondre aux besoins de base dans leurs ménages. A l’issue de la récolte, ce projet qui a été exécuté lors de la saison culturale 2017 A, a permis à ces femmes d’amorcer des activités génératrices des revenus. En effet, une partie de la récolte a été vendue pour répondre à leurs besoins au sein leurs famille tout en pérennisant leur projet de culture de la pomme de terre pendant d’autres saisons culturales.